les 4 règles de base pour avoir une bonne relation avec son cheval.
Nous sommes d’avis qu’avant de pouvoir monter sur le dos d’un cheval, qu’il est important voire essentiel de travailler sur notre relation à l’animal. Parce que oui, il s’agit bien d’un animal et pas n’importe lequel, une proie. Donc un animal qui est programmé à fuir les situations pouvant le mettre en danger. Nous l’avons déjà dit et on le répète; le cheval ne vient pas au monde avec les outils nécessaires pour savoir comment se comporter dans un monde d’humains.
Et pourtant, il semblerait que beaucoup trop de cavaliers oublient ce détail. Cela implique que pour lui apprendre à naviguer dans notre monde, il faut l’éduquer, l’aider. Pour ce faire, il faut s’outiller adéquatement. Ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais en ayant conscience des éléments de base, on pense que vous partirez avec une fondation plus solide pour vous aider à devenir un meilleur homme de cheval.
1.bien choisir son partenaire
Si vous n’avez que 2 ans d’expérience à monter dans une école, vous n’êtes peut-être pas prêts à entraîner un cheval non debourrré de 3 ans. On vous donne ce conseil parce que nous-même sommes tombées dans le piège! Heureusement on avait une connexion extraordinaire avec nos chevaux et nous avions de sacrées tête de cochon, mais ce n’était clairement pas suffisant pour que nos chevaux soient consentent en selle. Pourquoi? Parce que notre coffre manquait gravement d’outils.
Même chose pour une cavalière qui veut faire de la randonnée tranquille, peut-être pas une super idée de s’acheter un cheval de baril ou un retraité des courses! Tout comme nous les chevaux ont leur bagage, leurs aptitudes et leurs envies et il est essentiel de prendre ces éléments en considération lorsqu’on se cherche un partenaire!
Si vous vous cherchez un cheval, on vous suggère de demander conseil à quelqu’un qui a plus d’expérience que vous pour vous guider. Parlez-lui clairement de vos critères, de ce que vous avez envie de faire avec votre cheval, d’où vous vous situez au moment de l’achat, de votre niveau de compétences.
Vous vous éviterez beaucoup de casse-têtes en étant bien préparés.
il s’agit du devoir de tout cavalier de chercher constamment comment faire mieux.
2-S’éduquer
S’éduquer, ne jamais cesser d’apprendre, de se remettre en question! Le dénominateur commun des meilleurs horseman et horsewoman de ce Monde: la soif insatiable du savoir. Plus vous en savez sur le cheval, son fonctionnement, son langage et mieux vous pourrez developer une relation saine et durable. On irait même plus loin en disant qu’il s’agit du devoir de tout cavalier de chercher constamment comment faire mieux.
Tout bon cavalier devrait être en mesure d’identifier quand quelque chose cloche avec son cheval. Non, cette compétence ne lui a pas été transmise génétiquement. C’est le résultat d’une quête sans fin d’éducation. Vous aussi vous pouvez y arriver. Chaque nouvel apprentissage compte.
Chaque nouvel apprentissage compte.
3-s’assurer que ses besoins fondamentaux soient remplis
Un abris, du foin (idéalement à volonté), des amis et de l’espace pour bouger. Si un de ces éléments est manquant ou pas suffisant, malheureusement vous risquez de rencontrer des problèmes. Au sol ou en selle. On est conscientes qu’on est rarement possible d’avoir une pension qui coche tous les critères mais essayez de poser toutes vos questions avant d’amener votre cheval à une écurie.
On rencontre tellement de cavaliers qui se retrouvent avec des chevaux avec des problèmes de comportement…en leur demandant quelle est la régie de leur écurie, rapidement on peut mettre le doigt sur ce qui cloche.
Exemple: Le cheval a une portion de foin rationné, vous décidez de rentrer votre cheval pour l’entraîner au moment où les chevaux reçoivent leur 3e galette de la journée. Votre cheval devient soudainement impatient, pioche le sol, appelle ses amis qui sont à l’extérieur. Vous chicanez votre cheval et exigez qu’il reste calme sur les chaînes. Vous l’amenez au manège et c’est encore pire. Vous pouvez deviner la cause de son «mauvais» comportement?
Des exemples comme ceux-ci on en a des centaine. Respectez les besoins de base du cheval. Vous vous éviterez beaucoup de problèmes qui pourraient facilement être évités!
4- Avoir une (TRÈS) bonne connexion au sol.
Charles-Étienne Ménard un entraîneur que nous admirons beaucoup à déjà dit en entrevue : «Parfois les gens me demandent si je suis fou de me coucher sous mon cheval. Si j’ai peur de me faire écraser. Alors je leur répond: et ceux qui montent sur le dos d’un cheval avant même de les avoir connus au sol, vous croyez qu’ils sont moins fous que moi? ». Dit de même…
La base part du sol point final. Ça ne va pas bien en selle, retournez au sol. Vous ne savez pas quoi faire au sol? Faites juste passer du temps avec votre cheval. Après on vous conseille quand même de vous éduquer afin de savoir comment enseigner au cheval certaines manœuvres de base au sol qui viendront certainement vous aider en selle. Plus votre cheval connaît les codes et plus simple votre vie sera!
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